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JE ME SOUVIENS !

L’IRRESPECTUEUSE ATTITUDE
Question:
Est-ce que c’est de l’APARTHEID ?
de la SÉGRÉGATION RACIALE ?
de la DISCRIMINATION ?
de la DIFFAMATION ?
ou du RACISME ?
…à vous d’évaluer la question.

Voici quelques anecdotes historiques affligeantes.

Ces dires ont été trouvés pour la plupart, dans des livres d’histoires du CANADA Ceci n’est pas de la propagande haineuse mais des faits historiques qui selon l’auteur des recherches, sont des faits véridiques et doivent êtres connus afin de comprendre le titre de cette recherche.

Je me demande pourquoi il existe un sentiment de conflit entre les anglais et les français au Canada qui est plus que deux fois centenaires. J’ai recherché dans des livres d’histoires et voici les textes que j’ai trouvé jusqu’à aujourd’hui. … comprendrez-vous?

La Nouvelle-France

1534, L’explorateur Jacques Cartier prends possession des terres du Canada au nom de roi de France. L’année suivante, il se rendra jusqu’à l’île de Montréal, pour y établir une nouvelle colonie.

1607, Les colons anglais émigrèrent nombreux à partir de cette date et y fondèrent jusqu’en 1733 treize colonies. Ces colonies entrèrent en conflit avec les Établissements français au Canada et en Louisiane, dont elles triomphèrent au trairé de Paris (1733).

1613, Les colons anglais de la Virginie, dirigés par Argall, détruise les établissements français à Port-Royal en Acadie(L’actuelle Nouvelle-Écosse) et empêchent la colonisation française au Maryland.

1627 La Nouvelle-France compte un peu moins de 100 habitants, dont moins d’une douzaine de femmes.

1629 En juillet, les frères Kirke, corsaires à la solde de l’Angleterre, mettent le siège devant Québec. Le 24, Champlain doit capituler. Les anglais occuperont Québec pendant trois ans.

1632 Traité de Saint-Germain-en Laye; L’Angleterre restitue à la France la Nouvelle-France et l’Acadie.

1636 La population de la Nouvelle-France compte 400 habitants.

1654 L’Acadie passe aux mains des anglais jusqu’en 1667.

1665 Premier recensement de la Nouvelle-France; 3,215 habitants.

1682 L’empire français en Amérique s’étend depuis Québec jusqu’au delta du Mississipi.

1688 La population de la Nouvelle-France compte 10,303 habitants. La ville de Québec compte 1,400 habitants.

1690 L’Acadie est reconquise par les anglais.

1697 Avec le traité de Ryswick, la France recouvre l’Acadie et la baie d’Hudson.

1713 L’Angleterre s’empare des avant-postes de la colonie, obtenant Terre-Neuve, l’Acadie, la baie d’Hudson et un protectorat sur les Iroquois. La Nouvelle-France est réduite à un long corridor sur les rives du Saint-Laurent.

1721 La population de la Nouvelle-France compte 24,951 habitants.

De 1700 à 1748, la population française de l’Acadie(la Cadie) maintenant (Nouvelle-Écosse) passe de 1,500 à 12,000 habitants.

De 1737 à 1760, la population du Canada (Nouvelle-France) passe de 40,000 à 65,000 habitants.

Voici un extrait du recensement général de la colonie de la Nouvelle France pour l’année 1737 provenant des Archives nationales, de Paris:
Section Outre-Mer, série G1, vol. 460:
Familles 6,872
Hommes 7,378
Femmes 6,804
Garçons 13,330
Filles 12,458
TOTAL: 39,970

Pourtant, pour le recensement de 1991, Statistique Canada se permet de publier des chiffres déloyaux et sournois au sujet de la population de la Nouvelle France en l’estiment à 3,215 habitants pour l’année 1665 à 1666, passe outre le recensement de 1737 évalué à 39,970 habitants et passent tout de suite à la population du Haut Canada de 1824 qui compte 150,066 habitants. Ils me disent lors d’une conversation téléphonique qu’ils n’ont pas de statistiques entre 1666 et 1824??

1745 Prise de la forteresse de Louisbourg par les anglais, rendue en 1748.

1746 Des corsaires anglais dévastent des installations de pêche françaises dans le golf du Saint-Laurent.

1754 La population de la Nouvelle-France compte 55,000 habitants dont 8,000 à Québec. Les colonies anglaises en Amérique du Nord comptent environ 1,500,000 habitants.

1755 En juillet, le conseil exécutif de la Nouvelle-Écosse prends la décision de déporter les Acadiens, le gouverneur Charles Lawrence mit ses projets à exécutions, 7,000 « French Neutrals » furent arrachés à leurs foyers et exilés pour la majorité dans des colonies américaines, pour le grand crime de refuser de prêter le serment d’allégeance et de fidélité à l’Angleterre. La cruelle opération se poursuivit jusqu’en

1762, et les habitants de l’île Royale et de l’île Saint Jean (aujourd’hui île du Prince Édouard) n’y échappèrent pas après la chute de Louisbourg en 1758, face aux anglais dirigés par Jeffrey Amerst. Non seulement déportés, les Acadiens furent aussi dispersés sur le territoire. Trop souvent, les familles furent séparées, les enfants étaient enlevés à leurs parents, les maris à leurs femmes et les frères à leurs soeurs.

En 1761, au printemps, la vie économique toujours fondée sur le commerce des fourrures reprend son cours, mais les fourrures devront êtres désormais expédiées en Angleterre plutôt qu’en France, ce qui annonce la ruine de la classe commerçante canadienne-française.

1763 Par une proclamation royale, George III démembre la Nouvelle-France. Le territoire Laurentien est désormais appelé Province of Québec, ses frontières sont considérablement réduites. Le roi instaure des institutions politiques conformes à la tradition britannique. La common law remplacera le Code civil français. Aucun catholique ne pourra aspirer à des fonctions administratives sans renier sa foi. Or toute la population est catholique.

1764 En octobre, les britanniques à Québec demandent l’établissement d’une assemblée législative choisie parmi les seuls sujets protestants.

1765 La population de la Nouvelle-France compte 70,000 habitants.

1768 Pour permettre la colonisation vers l’ouest, l’Angleterre enlève le territoire de l’Ohio aux authoctones.

1774 Pour consolider son emprise sur le Canada et dissuader les francophones de se joindre à la poussée indépendantiste de ses colonies du sud, l’Angleterre octroie l’Acte de Québec, une constitution qui annule la proclamation royale de 1763, remet en vigueur les lois civiles françaises, reconnaît la religion catholique et permet la participation des canadiens d’origine française au gouvernement civil de la colonie. Cependant, la bourgeoisie canadienne-française a été ruinée.

1786 John Molson, né en Angleterre, fonde la brasserie Molson. Son fils John II, commandera un détachement de cavaliers volontaires lors de la répression des Patriotes en 1837.

En 1791, London scinde le Canada en deux Provinces d’inégale importance. 25 ans plus tard, la disproportion demeure parce que le Haut-Canada compte 150,000 habitants et le Bas-Canada compte 450,000 habitants avec une population Anglophone inférieure à 90,000. Les motifs de dissidence ne manquent pas.

1801 Adoption de l’institution royale pour la mise sur pied au Bas-Canada d’un réseau scolaire visant à l’assimilation à la foi protestante et à la langue anglaise.

1802 Au Nouveau Brunswick, une loi scolaire, qui date de cette année là, accorde 10 livres sterling par an à chaque école anglaise et aucune subvention aux écoles françaises.

1805 La bourgeoisie d’affaire britannique, opposée aux concessions politiques accordées aux francophones, fonde un journal de combat, le Québec Daily Mirror.

1805 (21 octobre) Victoire de l’admiral Horatio Nelson sur la flotte franco-espagnole à Trafalgar. Apprenant la nouvelle de la victoire de Nelson sur les français,plusieurs montréalais lancent une souscription populaire et font ériger en son honneur une colonne à la place Jacques-Cartier dans le Vieux-Montréal.

Entre 1805 et 1825, John Ogilvie fait construire à Montréal une tour qu’il nome Trafalgar et en 1848, Albert Furness fait construire une résidence nommée Trafalgar et en 1911 une rue est baptisée Trafalgar toujours en l’honneur de Nelson. En 1842, une rue de Montréal est nommée au nom de Nelson.

1806 Les francophones réagissent en fondant le journal Le Canadien, qui accuse le parti anglais de “formenter la guerre civile”.

1810 En mars, le gouverneur Craig, exaspéré, ordonne la saisie des presses du journal Le Canadien et l’arrestation des principaux rédacteurs.

1810, le juge en chef Sewell propose de réunir les deux Provinces et de les doter d’une formule de représentation qui donnerait à la minorité Anglophone autorité sur la législature. 8 ans plus tard arrive un nouveau projet: ériger les deux Canadas en un royaume indépendant dont le Souverain serait l’un des jeunes membres de la famille Royale Britannique…?

Vers 1822, la proposition d’unir les deux Canadas refait surface; dans la nouvelle assemblée, les Provinces auront un nombre égal de Députés malgré la disparité de leurs population…? On établit à 500 livres sterling la valeur minimum des propriétés que doit posséder tout candidat, de façon que les citoyens et commerçants du Bas-Canada n’aient plus leur mot à dire dans l’adoption de la législation…? Les britanniques de Montréal projettent d’unifier les deux Canada. Le texte proposé interdit l’usage législatif du français. Les procès-verbaux des travaux de la législature seront tenus exclusivement en Anglais,…? de sorte que dans 15 ans, seule la langue Anglaise sera celle des débats au gouvernement…?
Monsieur Louis-Joseph Papineau suggère que l’opposition s’organise dans chacun des districts électoraux du Bas-Canada, il en résulte une première pétition regroupant quelques 69,000 signatures s’opposant au projet de la fédération. Ce fut l’un des principaux éléments qui prévinrent l’examen par London d’un bill rédigé à cette fin…!

1825 La population du Bas-Canada compte 479,288 habitants et celle du Haut-Canada compte 157,923 habitants. Les francophones forment plus de 70% de la population canadienne.

1830 L’Angleterre instaure le système des réserves pour les amérindiens.

1837 Londres refuse toujours de se rendre aux demandes du Parti Patriote pour une plus grande démocratisation. Des assemblées populaire de protestations se tiennent ça et là, Gosford les interdit bientôt.

En 1837, John Molson II, commanda un détachement de cavaliers volontaires lors de la répression des Patriotes.

1838, en février, les Patriotes, dirigés par Robert Nelson, proclament la République de Bas-Canada. En novembre, ils attaquèrent les troupes anglaises à Lacolle et à Odelltown, mais sans succès. La seconde répression est encore plus dure. Près d’un millier de personnes sont arrêtées. Parmi elles, 108 sont traduites devant les tribunaux, 58 seront déportées et 12 seront pendues à la prison du Pied-du-Courant à Montréal, dont Chevalier de Lorimier qui, la veille de sa mort, affirmera dans une lettre sa faveur indépendantiste. L’Angleterre, inquiète, envoie Lord Durham avec mission d’enquêter.

1839, Après un séjour de six mois, Durham présente un rapport conseillant des mesures pour rétablir la paix. Son diagnostique est clair: L’origine des problèmes du Bas-Canada n’est ni politique ni administrative, mais vient de la coexistence forcée de deux nations distinctes dans un même état. Il faut donc: 1, assurer par l’immigration une majorité anglaise et loyale; 2, angliciser les Canadiens-Français qui n’ont aucune chance de survie dans une Amérique anglo-saxonne.

1840, Pour mettre les Canadiens-Français en état d’infériorité politique naît dans l’esprit de Lord Durham un projet de structure qui regrouperait non seulement les deux Canadas mais aussi les Provinces maritimes. C’est pour lui le plus sûr moyen de noyer dans un grand tout la majorité Francophone du Bas-Canada pour les assimiler…? Londres sanctionne la Loi de l’Union qui réunit les deux Canadas, désormais appelés le Canada-Uni, sous un seul parlement et fait de l’anglais la seule langue officielle.

1841, Une nouvelle pétition du Bas-Canada de 140,000 signatures, mais cette fois, rien n’arrêtera le processus…? Londres vote l’acte qui réunit les Provinces du Haut-Canada et du Bas-Canada, pour le Gouverneur du Canada. Il entrera en vigueur le 10 février 1841…? SANS RÉFÉRENDUM. Le Haut-Canada qui compte 400,000 habitants aura 43 Députés et le Bas-Canada avec 650,000 habitants n’auront que 42 Députés dans la future législature…? VIVE L’ÉGALITÉ CANADIENNE. De plus, la province du Haut-Canada souhaite non seulement l’obédience mais un caractère Britannique pour le Bas-Canada…??? La lourde dette du Haut-Canada, évaluée à plus de 13 fois plus élevée que celle du Bas-Canada, dont une forte proportion résulte d’équipements locaux, deviendra tout simplement celle du nouveau Canada de sorte que les aînés en assumeront le paiement tout autant que les benjamins,…? il est à noter que le Bas-Canada n’avait pas de dette.

1842, Louis-Hippolyte Lafontaine réaffirme à la Chambre d’assemblée les droits du français comme langue parlementaire.

1848, Le Parlement britannique légalise de nouveau l’usage du français en Chambre et dans les documents officiels.

25 avril 1849,Les édifices du Parlement à Montréal sont incendiés par les anglais (les Tories)

On incendie les édifices du Parlement de Montréal lors d’un complot organisé pour manifester contre la signature de lord Elgin du « Bill des pertes de la rébellion ».
Le siège du Parlement ne sera plus à Montréal.
Une loi est adoptée, bill d’indemnité, sur les dommages lors des rébellions de 1837 et 1838.
Ce bill d’indemnité visait à indemniser les habitants du Bas-Canada ayant subi des pertes matérielles lors des rébellions de 1837-38.
Déjà échaudés, les Tories voient l’acceptation du bill d’indemnité comme une confirmation de la domination politique des Canadiens français. Tout cela est, pour eux, intolérable.

À Montréal, des émeutiers anglais poussés par les « Tories » se dirigent vers le parlement et y pénètrent. Et soudainement, l’incendie se déclare : on voit la fumée sortir des fenêtres. L’incendie prend rapidement des proportions inquiétantes. On refuse l’accès aux pompiers et ceux qui parviennent à passer voient leurs boyaux d’arrosage sectionnés. De plus, l’armée n’intervient pas. Le marché Sainte-Anne et le Parlement du Canada qu’il abrite sont complètement démolis, ses bibliothèques brûlées.

L’incendie du parlement fera déplacer la capitale.
C’est le début de la période de « gouvernement ambulant ».
Le gouvernement déménage à Toronto.

http://www.1837.qc.ca/1837.pl?out=article&pno=10013
https://tolkien2008.wordpress.com/…/lincendie-du-parlement…/

 

OH! CANADA

En 1867, L’article 133 de l’Acte de l’Amérique du Nord Britannique confirme le français et l’anglais comme langues officielles au CANADA!!!

En 1869, À la suite de l’achat de l’Ouest canadien par le gouvernement fédéral, soulèvement des 10,000 Métis francophones de la Rivière-Rouge et mettrent sur pied un gouvernement provisoire dirigé par Louis Riel.

En 1870, le Manitoba devient la cinquième province canadienne. On accordera à ses 12,000 habitants, majoritairement des Métis francophones, un statut linguistique semblable à celui du Québec: l’anglais et le français seront langues officielles.

En 1871, La Colombie-Britannique entre dans la Confédération. Le français n’y est pas reconnu comme langue officielle ni comme langue d’enseignement. Cette même année le Nouveau-Brunswick adopte le «Common School Act» qui interdit l’enseignement du français dans toutes les écoles de la province et supprime les écoles catholiques. Les droits des Acadiens seront partiellement rétablis en 1874, mais la situation ne sera corrigée que vers 1965. L’Île-du-Prince-Édouard adopte le «Public School Act» qui interdit le français dans toutes les écoles de cette province.

En 1876, Le gouvernement fédéral adopte la Loi des Indiens, très paternaliste. Le système des réserves se développe un peu partout.

EN 1877, L’Acte des territoires-du-Nord-ouest est amendé et l’article 11 autorise l’utilisation du français et de l’anglais!!! À l’Île-du-Prince-Édouard, le Public School Act fait de l’anglais la seule langue d’enseignement dans les écoles publiques, au grand dam des Acadiens. Le Français sera partiellement rétabli en 1882 au niveau élémentaire.

En 1885, Pendaison de Louis Riel à Régina… alors déclaré comme étant un criminel parce qu’il voulait préserver le Français au Manitoba ????

En 1890, D. McCarthy dépose aux Communes une proposition de loi demandant l’abrogation de français dans les Territoires du Nord-Ouest. L’immigration ayant permis aux anglophones de devenir majoritaires au Manitoba, le premier ministre manitobain Greenway abolit les droits du français à l’école, au Parlement et devant les tribunaux.

En 1892, l’assemblée législative de Saskatchewan adopte l’anglais comme langue d’usage unique. Cette résolution n’a jamais reçu la sanction royal!!! L’anglais devient la langue officielle d’enseignement dans les Territoires-du-Nord-Ouest et le Conseil des Territoires abolit les écoles françaises.. Le français est toléré au primaire seulement lorsque les élèves ne comprennent pas l’anglais!!! La Colombie-Britannique aboli-t-elle aussi les écoles séparées et interdit l’usage du français.

En 1897, Compromis Laurier-Greenway au Manitoba; le français comme langue d’enseignement est rétabli dans les écoles publiques non confessionnelles, mais seulement au niveau élémentaire. Les Franco-Manitobains devront financer eux-mêmes leurs écoles catholiques tout en payant des taxes pour les écoles publiques.

En 1901, Alphonse Desjardins fonde à Lévis la première coopérative d’épargne et de crédit; la Caisse Populaire Desjardins. Opposition immédiate d’Ottawa, qui refuse d’adopter une loi régissant ce type de coopératives.

1905, L’Alberta et la Saskatchewan entrent dans la Confédération. Le Saskatchewan Act ne fait aucune mention du français; les écoles élémentaires françaises doivent se contenter d’une heure de français par jour et pas plus de 5 heures par semaine. De son côté l’Alberta, une loi réduit l’enseignement du français qu’aux 1ère et 2è années et à une demi-heure par jour.

En 1909, L’anglais devient la seule langue d’enseignement en Saskatchewan et l’usage du français est seulement permis au primaire!!!

En 1911, Wilfrid Laurier trahi par son parti et inquiet du sort de Québec dans le Canada et remettant en question sa propre carrière, déclare <<Chaque fois que je retourne dans ma province, je regrette d’y constater qu’un sentiment y existe que le Canada n’est pas fait pour tous les Canadiens. Nous sommes forcés d’arriver à la conclusion que le Québec seul est notre patrie, parce que nous n’avons pas de liberté ailleurs.>>

1912 L’Ontario adopte le règlement 17 réduisant l’usage du français à la seule première année dans les écoles bilingues franco-ontariennes. À Keewatin, plus au nord, abolition du français dans les écoles confessionnelles.

1916 L’enseignement du français est INTERDIT dans les écoles publiques du Manitoba par la loi Thornton.

1917 En Ontario, la Loi 17 ne permet plus l’enseignement du français dans les écoles et interdit de dire la messe en français. Toutes les écoles sont de langue anglaise.

En 1918, l’enseignement du français est limité à une heure par jour en Saskatchewan???

En 1919, Wilfrid Laurier trahi par son parti et inquiet du sort de Québec dans le Canada et remettant en question sa propre carrière, déclare peut de temps avant sa mort <<Chaque fois que je retourne dans ma province, je regrette d’y constater qu’un sentiment y existe que le Canada n’est pas fait pour tous les Canadiens. Nous sommes forcés d’arriver à la conclusion que le Québec seul est notre patrie, parce que nous n’avons pas de liberté ailleurs.>>

Jusqu’en 1920, le gouvernement canadien SÉQUESTRAIT arbitrairement des enfants autochtones des réserves pour les emprisonner dans des écoles dans le but de les assimiler en ANGLAIS. Ils devaient renoncer à leur culture ancestrale et apprendre l’anglais et ne parler que l’anglais sous peine de sévères réprimandes. Des enfants sont rester plus de neuf ans sous clés.

En 1927, A la suite d’un litige entre Québec et Terre-Neuve, le Conseil privé de Londres attribue le Labrador à Terre-Neuve.

1930, Le premier ministre Anderson de Saskatchewan bannit le français des écoles.

EN 1931, la loi scolaire proclame l’anglais comme seule langue d’enseignement en Saskatchewan???

En 1932, Québec s’oppose à la canalisation du St-Laurent qui risque de réduire l’importance du port de Montréal.

En 1934, le premier ministre Mitch Hepburn de l’Ontario fit passer une loi pour accorder la garde au Dr.Allan Roy Dafoe des quintuplées Dionne allégeant que les parents Dionne n’étaient pas apte de s’occuper de leurs filles. Pour 6 ans les quintuplées furent séparées du reste du monde et exposées comme des objets de cirque. Pour les premières années de la vie des enfants Dionne, la visite des parents était limitée au minimum et l’enseignement en français n’était pas respecter.

1942, La presse anglophone, le PC et certains Libéraux, réclament la conscription. Pour se libérer de ses engagements de 1939 par le Premier ministre canadien qui avait promis au Québec d’éviter la conscription, Mackenzie King organise en avril un plébiscite dans tout le Canada. Résultats; le Québec refuse à 71,32%; les huit provinces anglophones l’acceptent à 80%. Le parlement fédéral l’adopte.

1943, L’assemblée législative du Québec adopte une motion réclamant le retour du Labrador au Québec, Canada refuse.

En 1965, les élèves francophone de Saskatoon font la grève afin d’obtenir l’enseignement de la catéchèse en français !

En 1967, la loi scolaire de la Saskatchewan permet l’enseignement en français.

En 1969, le gouvernement fédéral reconnaît pour une seconde fois depuis 1867, le français et l’anglais comme étant les deux langues officielles au Canada !

En 1982, dans la Charte canadienne des droits et libertés: l’article 23 garantit le droit des minorités de la langue officielle à un enseignement dans leur langue, n’importe où au Canada !

En 1988, jugement de la Cour suprême du Canada dans la cause Mercure: (l’article 110 de la Loi des Territoires-du-Nord-Ouest est toujours en vigueur). MAIS le gouvernement réagit en déclarant la province unilingue anglaise avec la loi 2 ? Pourtant la cour du banc de la reine statue que la minorité, en vertu de l’article 23 de la charte, a le droit de gérer et de contrôler ses écoles !

En 1985, des artistes Canadiens se regroupe pour enregistrer une chanson représentant l’image du Canada dans le but de venir en aide à l’Éthiopie. « Tears are not enough » du groupe NORTHERN LIGHTS est dirigée par l’auteur-compositeur DAVID FOSTER qui a prouver que la réalité francophone dans son pays n’a pas plus d’importance que :07 (sept) secondes dans une chanson de 3:56. Une phrase si courte qu’il aurait mieux ne même pas y penser…

En 1990, le gouvernement de la Saskatchewan REFUSE d’amender la loi scolaire retardant ainsi l’application des droits constitutionnels des francophones.

En 1991, Statistique Canada dénombre pour le recensement général du Canada une population de 28,117,600 citoyens, soit:
16,516,180 anglophones(59%) dont seulement 2,5% sont bilingues,
6,505,565 francophones(23.4%) dont 38,5% sont bilingues,
5,095,855 d’une autre origine(17.6%) et 92% connaissent une des deux langues officielles.

En 1993, après deux autres refus, la Saskatchewan accorde finalement à la communauté fransaskoise le plein droit d’éduquer ses enfants en français dans des écoles fransaskoises gérées par des parents francophones.

En janvier 1995, le gouvernement de la Saskatchewan permet enfin aux frasackois de gérer leurs écoles.

En 1996, …à suivre !
En 1997, …à suivre !
En 1998, …à suivre !
En 1999, …à suivre !
En 2000, …à suivre !

En 2001?, Le Gouvernement Ontarien devait couper les dépenses dans le domaine de la santé, curieusement le premier hôpital visé par ces coupures est l’Hôpital de Montfort, le seul hôpital francophone en Ontario.

En 2009, pour la diffusion du gala de la remise des prix pour la chanson Canadienne la merveilleuse CBC a coupé toutes les chansons francophones ainsi que toutes référence au contenu francophone de la diffusion publique. La CBC a donner comme excuses le temps d’antenne disponible.

En 2010, lors des cérémonies d’ouvertures des jeux olympiques de Vancouver, le Comité des organisations a oublié de mettre le Français à l’honneur. Même après une promotion de 2 millions de dollars de la part du Gouvernement Fédéral, un seul représentant pour signaler le fait Français au Canada. Le chanteur Garou a eut que 3 minutes lors des cérémonies.

En … … …

Si on estime que le Québec d’aujourd’hui est un foyer de sédition, comment peut-on oublier toutes les perturbations, les insultes et la MISANTHROPIE-RACISTE que les Canadiens-Anglais ont pratiqués envers les Canadiens-Français depuis 1791…??? …et ça continue encore!

…A VOUS DE COMPRENDRE.

La seule façon de régler les déboires du Canada d’aujourd’hui c’est par un respect mutuel entre les deux nations Fondatrices. Que les 16 millions de Canadiens-Anglais commence par respecter les 907,635 de Canadiens-Français hors Québec comme ils désirent êtres respectés au Québec et les 5,597,930 francophones au QUÉBEC auront le goût de respecter les 8.5% Anglophones au Québec. Avez-vous déjà entendu de la musique Canadienne-Française sur les ondes de seulement 23.4% des stations de radio au Canada ? NON !

Un Québécois qui parle Français hors du Québec se fait souvent malmener IRRÉVÉRENCIEUSEMENT comme un antagoniste de deuxième classe ?
POURQUOI ?

Tentez donc l’expérience vous-même en Français au Canada anglais, si vous êtes brave. je me demande c’est quoi l’égalité au CANADA. Ces dires prouvent le manque d’intérêt, le peu de reconnaissance et la haine viscérale transmise d’une génération à l’autre envers la société francophone du pays.

Une question…

QUI SONT LES SÉPARATISTES AU CANADA ?
PAS MOI !
…Et finalement:

Quand un Anglo québécois protège sa langue, il est réaliste
Quand un Franco-canadien protège sa langue il est raciste
Quand un Canadien exhibe son drapeau il est digne
Quand un Québécois exhibe son drapeau il est honteux
Quand un Canadien tient à ses convictions il est nationaliste
Quand un Québécois tient à ses convictions il est extrémiste
Quand un Canadien anglais lutte pour ses droits il est patriote
Quand un Canadien français lutte pour ses droits il est fanatique
Quand un Canadien parle d’assimilation il est logique
Quand un Québécois parle de divorce il est séparatiste
Quand un Canadien anglais est unilingue il est accepté
Quand un Canadien français est unilingue il est rejeté
Quand un Canadien travail en Anglais il est qualifié
Quand un Canadien chôme en Français il est incompétent
Quand un Canadien anglais est contre les revendications d’un Canadien français il se dit humilié par son verbe
Quand un Canadien français condamne les injustices d’un Canadien anglais à son égard il lui répond qu’il est complexé.
(Proulx 92)

Deux pois deux mesures au CANADA !, POURQUOI ???????

 »Tout royaume divisé contre lui-même court à la ruine
aucune ville, aucune famille,
divisé contre elle-même,
ne se maintiendra »
JÉSUS (Matthieu 12,25)

MARC SAVOY
Nouvelle-France, Québec ou Canada ?

TAUX D’ASSIMILATION DES MINORITÉES FRANCOPHONES AU CANADA
(Statcan 1996)

PROVINCES D’ORIGINE // FRANCOPHONE PARLANT TOUJOURS FRANÇAIS // TAUX d’ASSIMILATION
Colombie-Britannique 340,430 // 17,095 // 95,0%
Alberta 319,040 // 22,640 // 92,9%
Saskatchewan 119,610 // 7,995 // 93,3%
Manitoba 152,250 // 26,570 // 82,5%
Ontario 1,422,405 // 338,000 // 76,2%
Nouveau-Brunswick 327,370 // 225,950 // 31,0%
Nouvelle-Écosse 179,185 // 22,930 // 87,2%
Île-du-Prince-Édouard 31,040 // 3,165 // 89,8%
Terre-Neuve 36,280 // 1,460 // 96,0%
Territoires du Nord-Ouest 5,560 // 750 // 86,5%
Yukon 4,085 // 425 // 89,6%

TOTAL 2,937,255 // 665,980 // 77,3%

O Canada = O GénocideS

Chaque génération, depuis 1760, a dû mériter de rester française. Celle d’aujourd’hui ni celle de demain ne le resteront à un moindre prix. » -Lionel Groulx, 1952.

Dix oppressions au Canada, dont certains sont reconnus comme génocides, en deux siècles d’histoire commune!!!

Quitte à vous surprendre, Chuck Guitté, le porte-parole fédéral, exprimait la vérité et la perception d’Ottawa, lorsqu’il parlait des commandites, lors de la commission Gomery en 2004: « Nous étions en guerre! ».

Jean Pelletier, chef de cabinet de Jean Chrétien et probablement chef d’orchestre du scandale des commandites, avait également déclaré peu de temps avant son décès que « quand tu es à la guerre, tu ne demandes pas qui paie les munitions ».

Quand René Lévesque prit le pouvoir le 15 novembre 1976, Roméo LeBlanc était ministre de Trudeau (1972 à 1984) et il avait dit que face aux séparatistes que le Conseil des ministres du Canada devenait un  »war room ».

Ottawa et les anglais Orangistes ont toujours été en guerre contre la nation Québécoise!

1. En 1970, la crise (sic) d’octobre, Trudeau envoie l’armée au Québec pour terroriser la population ;
2. En 1940, la crise de la conscription, Camillien Houde, maire de Montréal, est interné dans un camp de concentration en Ontario ;
3. En 1917, la crise de la conscription, 1er avril 1918 à Québec où l’armée canadienne a ouvert le feu sur ses propres citoyens et tuée quatre personnes dans la foule et fait plus de 70 blessés ;
4. En 1900-1920, lors de l’élimination des droits des francophones en Ontario, au Manitoba, au Nouveau-Brunswick, etc.…
5. Entre 1870 et 1930, l’exil de millions de Québécois aux États-Unis (13 millions en 1980);
6. En 1885, massacre des Métis francophones et la pendaison de leur chef Louis Riel;
7. En 1837-38, oppression et exécution des Patriotes;
8. En 1759-1800, lors de l’occupation militaire;
9. En 1759, avant et lors de la prise de Québec, Wolf à fait éliminer plus de 30% de la population du Québec (incluant les Autochtones), en plus des viols et des pillages;
10. En 1755-1763, génocide et déportation des Acadiens.