Le drapeau du Canada

Le drapeau du Canada

Après avoir sali l’image du Canada internationalement en affichant en haut de sa page d’accueil, bien en vue, le drapeau du Québec accompagné d’une main avec le pouce pointant vers le bas pour indiquer le rejet total du Québec, il aura fallu des milliers de protestations et l’intervention du Journal de Montréal pour que cesse ce mépris. La photo ci-dessous de Google.ca affichée aujourd’hui, en très grand, sur sa page d’accueil est celle de sa perception du Canada… MAIS SÛREMENT SANS LE QUÉBEC!

Le Jour de l’anniversaire du BEAU drapeau du Canada

 

Le Canada a trouvé la date du 15 février 1965 pour donner naissance à son nouveau drapeau. Cette date commémore curieusement une date tragique dans la mémoire collective du peuple Francophone de ce pays. C’est méprisant et tordu comme anniversaire.

En plus, sauf preuve du contraire…. Le Canada est le seul pays au monde à avoir une feuille morte sur son drapeau!!!!

En 1957, les trois feuilles d’érable qui figurent sur les armoiries du Canada sont changées du vert sur un champ blanc au rouge sur blanc, couleurs officielles du Canada (sic). Une feuille d’érable rouge, c’est une feuille d’érable morte!!!

La feuille d’érable du Québec est verte et bien vivante!!!! Voir les armoiries du Québec

http://fr.wikipedia.org/wiki/Armoiries_du_Qu%C3%A9bec
Moi, je préfère que l’on récupère et qu’on mette en valeur notre belle feuille d’érable verte du Québec!

En 1834, on rapporte que Ludger Duvernay proposait la feuille d’érable comme emblème du Canada, le jour de la fondation de la Société Saint-Jean-Baptiste, le 24 juin.

 

15 février 1839: Pendaison des cinq derniers des douze patriotes
Les douze seront pendus à trois dates différentes à « La prison du Pied-du-courant » (angle des rues Notre-Dame et De Lorimier à Montréal) :

21 décembre 1838:
– Joseph Duquette (étudiant en droit, célibataire, 22 ans),
– Joseph Narcisse Cardinal (avocat et député, marié, 5 enfants, 30 ans),

18 janvier 1839:
– François-Xavier Hamelin (cultivateur, lieutenant de Milice, célibataire, 23 ans),
– Pierre-Théophile Decoigne (notaire, marié, 2 enfants, 27 ans),
– Ambroise Sanguinet (cultivateur, marié, 2 enfants, 35 ans),
– Charles Sanguinet (cultivateur, marié, 2 enfants, 36 ans),
– Joseph Robert (cultivateur, capitaine de Milice, marié, 5 enfants, 54 ans).»

15 février 1839:
– Amable Daunais (cultivateur, célibataire, 21 ans,
– Charles Hindenlang (de nationalité française, militaire, célibataire, 29 ans)
– François-Marie Thomas Chevalier de Lorimier (notaire, marié, 3 enfants, 35 ans),
– Pierre-Rémi Narbonne (peintre-huissier, marié, 2 enfants, 36 ans),
– François Nicolas (instituteur, 44 ans),

La politique Anglo-saxonne a créé 12 veuves et 19 enfants ORPHELINS sans pères. Juste pour des convictions! Way to go Canada!

…Et pour souligner cette grande victoire, le Canada inaugure son nouveau drapeau un 15 février. It’s cheep!

Prison du Pied-du-Courant
http://fr.wikipedia.org/wiki/Prison_du_Pied-du-Courant

Liste des 108 patriotes bas-canadiens traduits en cour martiale

http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_108_patriotes_bas-canadiens_traduits_en_cour_martiale

L’Intégrale 15 Février 1839 par Falardeau en l’honneur des Patriotes
https://www.youtube.com/watch?v=aPIGxCI8MB4

 

Thank you Canada!

Le 15 février, on souligne le 50e anniversaire du drapeau canadien. Cela ne m’a aucunement interpellé. J’ai toujours détesté le drapeau du Canada. Faut dire qu’à priori, je n’aime pas le rouge.

Et je me suis demandé si c’était ce que représente ce fameux drapeau, soit ce si grand pays nommé Canada qui me déreangeait, voire me désespérait. Même pas ! J’y suis complètement indifférent. Les drapeaux me laissent de marbre de toute façon. Ils sont souvent symboles de division et de domination entre pays. Alors je m’en passerais bien.

Mais lors de cette journée de commémoration dudit drapeau le 15 février 2015,  cette date est venue me rappeler un événement de notre histoire, soit la pendaison de cinq Patriotes du Bas-Canada survenue le 15 février 1839.

Alors voilà que grâce à cette journée consacrée au drapeau canadien, je me suis plongé dans un moment marquant de notre passé, question de me remémorer l’héritage de ces cinq hommes qui se sont battus au nom de la justice, de l’égalité et du nationalisme. J’ai nommé:  le notaire Chevalier Delorimier, le militaire français Charles Hinderland, Pierre-Rémi Narbonne, huissier, le cultivateur Amable Daunais et François Nicholas, instituteur.

Des hommes qui se sont tenus debout face  au régime anglais et qui ont, par la force des choses, permis à l’identité canadienne française d’être encore vivace 176 ans plus tard au Québec et à la grandeur du Canada. Yvan Giguère, Saguenay

 

LA FEMME DU CHEVALIER DE LORIMIER

Au sujet de son mari, Henriette écrit : « Il est vrai qu’ils lui ont ôté la vie, mais ils n’ont pu lui ôter son courage et sa fermeté… Son crime est d’avoir demandé ses droits qu’on s’efforçait de lui ravir. »

La lente et discrète déchéance d’Henriette Cadieux et de ses filles symbolise la lente agonie morale d’un peuple mis en échec.

Henriette Cadieux adresse alors une lettre au gouverneur général Colborne le suppliant de gracier son époux. Elle n’obtiendra rien de plus qu’un souper d’adieu dans la prison, la veille de l’exécution, le 15 février 1839.

Après la mort de son mari, Henriette et ses filles vécurent une période très sombre à Montréal. Incapable de payer les dettes contractées par de Lorimier, elle doit renoncer à sa succession. En 1846, ses grands-parents maternels qui habitent dans la région de Lanaudière lui proposent de s’installer à L’Assomption avec ses deux filles et Marguerite de Lorimier, sa belle-soeur.

Plus de 40 ans après le fatidique 15 février 1839, l’avocat, journaliste et historien L.-O. David, écrit la première histoire des Patriotes. Il constate que personne ne s’est jamais soucié du sort de la veuve de Chevalier de Lorimier. En juillet 1883, lors d’une réception tenue au Collège de L’Assomption, et à la suite d’une adresse émouvante d’Honoré Beaugrand, on remet à la veuve les dons recueillis totalisant 1000 $ (25 000 $ aujourd’hui).

Henriette Cadieux ne s’est jamais remariée. Elle vécut en retrait avec ses filles à L’Assomption. Léopoldine et Stéphanie, qu’on surnomme « les filles du pendu », n’ont jamais pu se marier, car la mort de leur père est considérée comme honteuse.

:: INFO+
Les années sombres de la veuve de Lorimier
http://www.ville.lassomption.qc.ca/documents/…/panneau04.pdf

Madame de Lorimier n’est plus (1 & 2 )

http://jeanprovencher.com/…/madame-de-lorimier-nest-plus-p…/
&
http://jeanprovencher.com/…/madame-de-lorimier-nest-plus-d…/

LE LIVRE À SON SUJET…
La femme de Chevalier de Lorimier et le Québec du pendu

http://www.vigile.net/La-femme-de-Chevalier-de-Lorimier

Le colonialisme au Canada discrimine aussi envers

les PREMIÈRES NATIONS.

C’est un beau pays ce Canada??

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